Réparations et mobilisations. Justice environnementale - Écoféminisme
Axe CPER : Altérité, identités citoyenneté
Ce projet a reçu un financement du CPER DI2L2S en 2016.
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Coordinatrice
- Anne-Rachel Hermetet, responsable scientifique du CPER DI2L2S à l'université d'Angers.
Objectifs
Il s'agit de proposer, dans une perspective interdisciplinaire et comparatiste, une réflexion croisée autour du concept de justice environnementale et de ses enjeux, ainsi que de sa résonance avec l'écoféminisme.
Le mouvement de justice environnementale, né aux États-Unis dans les années 1980, est l'objet de nombreuses redéfinitions et autres reformulations qu'il importe de considérer dans leur pluralité, en articulant par exemple les notions d'écologie sociale ou de préjudice écologique à un répertoire concret de formes, de territoires, de langages, de revendications, de législations et de pratiques éminemment situés. À travers la littérature, les études écocritiques, la géographie, le droit ou l'agronomie, une première session visera à présenter en quoi la justice environnementale et les concepts qui lui sont afférents (dette écologique, inégalités écologiques, racisme environnemental, solidarité écologique, etc.) contribuent à l'élaboration d'une nouvelle cartographie environnementale.
Une deuxième session aura pour objet de définir et comprendre quelle place peut prendre l'écoféminisme dans cette réflexion plus ample sur la justice environnementale. En effet, les chercheures proposeront une réflexion sur le rapport étroit qui s'instaure dans les champs politique, historique, éthique et littéraire, entre un discours féministe et des revendications sociales environnementales.
À l'issue de la journée scientifique, la romancière Bessora échangera avec le public (au cours d'une conférence ouverte à tous) sur son roman Petroleum (Denoël, 2004), qui soulève précisément des questions se rapportant à la justice environnementale.
Le mouvement de justice environnementale, né aux États-Unis dans les années 1980, est l'objet de nombreuses redéfinitions et autres reformulations qu'il importe de considérer dans leur pluralité, en articulant par exemple les notions d'écologie sociale ou de préjudice écologique à un répertoire concret de formes, de territoires, de langages, de revendications, de législations et de pratiques éminemment situés. À travers la littérature, les études écocritiques, la géographie, le droit ou l'agronomie, une première session visera à présenter en quoi la justice environnementale et les concepts qui lui sont afférents (dette écologique, inégalités écologiques, racisme environnemental, solidarité écologique, etc.) contribuent à l'élaboration d'une nouvelle cartographie environnementale.
Une deuxième session aura pour objet de définir et comprendre quelle place peut prendre l'écoféminisme dans cette réflexion plus ample sur la justice environnementale. En effet, les chercheures proposeront une réflexion sur le rapport étroit qui s'instaure dans les champs politique, historique, éthique et littéraire, entre un discours féministe et des revendications sociales environnementales.
À l'issue de la journée scientifique, la romancière Bessora échangera avec le public (au cours d'une conférence ouverte à tous) sur son roman Petroleum (Denoël, 2004), qui soulève précisément des questions se rapportant à la justice environnementale.
Manifestations :
Workshop international - 22 Novembre
Maison de la recherche Germaine Tillion,
Campus de Belle Beille
5bis boulevard Lavoisier, Angers
Mis à jour le 07 janvier 2022.